Rentrée ! Déjà perdus ?

Hiroshi et Emi avaient à peine foulé le sol de l'établissement qu'ils étaient déjà perdus. Et bien sûr personne ne les croisaient. Lorsque le mauvais sort tombait il s'achanait souvent. Emi parcourait les couloir avec un grand sourire aux lèvres. Elle s'amusait. Bon, il fallait avouer, ce n'était pas drole. Hiroshi quant-à lui suivait la petite d'un visage fermé. Le jeune garçon suivait sa cousine comme son ombre depuis tout à l'heure. Non, il ne courrait pas comme elle, mais il arrivait à suivre : Emi faisait des ronds autour de lui.

- Oh ! Ne fait pas une pareille tête ! C'est la rentrée !

S'exclama sa cousine. Hiroshi tenta un léger sourire pour faire plaisir à sa cousine qui fut largement satifaite. Ils cherchaient les dortoirs, leur affaires avaient étés montés mais ils étaient incapable de se retrouver.

- Hiro, y parait qu'on ne peut pas dormir dans la même pièce ?

- Oui princesse, vous avez une chambre seule et moi je la partage avec un inconnu.

Il avait une voix froide, mais Hiroshi était tout de même de fort bonne humeur. Voir sa cousine aussi vive et émerveillait suffisait à le rendre humeur. Son regard s'adoucit lorsqu'il vit la petite se retourner avec un air boudeur.

- Ne m'appele pas comme ça !!

Déclara-t-elle comme s'il l'avait traité en lui donnant une tape sur lépaule. Hiroshi sourit, un vrai, qui ne dura pourtant pas longtemps. Il regarda derrière lui, devant. Il n'y avait personne ? Il soupira.

- Viens là Emi.

Murmura-t-il en ouvrant ses bras où la jeune fille vint se réfugier. Mais ce répit ne dura pas longtemps, on entendit des pas arriver. La princesse se plaça devant Hiroshi, très digne et attendit que la personne qui arrivait dans leur direction soit à porté de voix. Lorsqu'elle arriva à leur hauteur, Emi l'interpella.

- Escusez moi !

Moui vraiment c’était l’archétype de la petite miss Japon, le sourie chaleureux et le côté : Mon rêve d’apporter la paix dans le monde…erf Tsuki était quelqu’un qui se fichait un peu des gens dans le sens où elle préférait les ignorer, pas vraiment méchante, juste très vite agacé et notamment parce qu’elle appelait le gnian gnian : la niaiserie à l’état pure dont transpirait les élections de miss ! Aussi cette fille qui semblait plutôt gentille, lui était alors assez…assez antipathique ! Le plus agaçant était certainement la façon dont elle l’observait détaillant un à un ses vêtements…erf ça y est miss Japon venait de découvrir qu’elle était boursière ! Bingo ! La pauvre fille venait de gagner le prix perspicacité ! Yeah ! Yeah ! Le pire dans l’histoire c’est que cette fille devait la prendre en pitié, mais pitié de quoi ? Tsuki se fichait royalement de l’apparence, elle était même heureuse d’avoir un uniforme trop grand et surtout gratuit parce qu’au moins elle se sentait bien dedans(*-*). Se faire traiter comme un résidu ça passait, elle les ignorait, mais la pitié…erf ça restait coincée dans sa gorge, elle n’en voulait pas de leur pitié…pitié pour quoi parce qu’elle n’était pas richissime ? Parce que son père était un transsexuelle, enfin père le jour dans la rentrée ils l’avaient tous pris sur sa mère, ce fut lorsque Tsuki expliqua que cette dernière était morte, qu’un froid fut jeté. Là encore pauvre enfant, son père est différent, mais au fond l’adolescente s’en contrebalançait royalement, son transsexuelle de père était comme il était point barre. Bon ça la dérangeait plus lorsque qu’elle surprenait en pleine acte avec une de ses conquêtes masculines..erg elle s’était pourtant promis d’effacé ça de sa mémoire.

Miss potiche Japon sourire figé lui donnait une réponse, c’est elle voulait qu’on l’accompagne ? Non bien sûr que non, Tsuki n’avait pas un sens de l’orientation très développé mais tout de même avec des indications elle saurait se débrouiller, aussi elle lâcha un simple « merci ce n’est pas la peine je saurais me débrouiller toute seule». C’est alors que Tsuki aperçu le jeune homme qui traînait avec la fille qui elle aussi avait demandé son chemin…ne l’avait elle pas déjà vu ? C’est vrai son visage lui était familier, mais où ? La réponse vint très vite, elle l’avait vu lors d’examen d’entrée des élèves boursiers…m’enfin pour un « prolétaire » comme elle il semblait bien riche et ce qui semblait être sa petite amie aussi. Ba elle éclaircirait ce mystère plus tard pour l’heure elle devait allé à la bibliothèque. Tournant les talons elle entreprit de trouver un escalier pour descendre au rez-de-chaussée.